Historien d’art, Marc Restellini qui ne fait pas partie du sérail des conservateurs a révolutionné le milieu des musées de la capitale en lançant la Pinacothèque de Paris en juin 2007. Cette initiative, 100% privée, a réussi à s’imposer comme un des cinq lieux d’expositions d’oeuvres d’art les plus fréquentés, avec le Louvre, le Grand Palais, le Musée d’Orsay et le Centre Georges Pompidou. Un comble pour un jeune quadragénaire dont les seules expériences avant de se lancer dans cette aventure étaient des expositions au Tobu Museum de Tokyo et au Musée du Luxembourg qui appartient au Sénat et n’est pas considéré comme une des grandes institutions culturelles parisiennes. Surfant sur son succès, la Pinacothèque qui est devenue une véritable institution grâce aux succès de ses expositions sur Rembrandt, Van Gogh ou Goya n’a pas hésité à innover en présentant au printemps et cet été le Mythe Cléopâtre et en exposant depuis 15 jours 350 oeuvres autour du Kama Sutra.