“C’est insensé : écoutez, plusieurs de ces toiles sont si horribles que je ne les accrocherais pas dans mon salon !” Le collectionneur toscan Carlo Pepi ne décolère pas. Depuis plusieurs mois, il alertait les autorités italiennes sur la présence de faux grossiers, placés au côté de chefs-d’œuvre venus des plus grands musées du monde, dans l’exposition Modigliani qui s’est ouverte le 16 mars au cœur du Palais ducal de Gênes.
Deux mois après cette dénonciation aux magistrats de Rome, les carabiniers sont passés à l’action. Le soir du 13 juillet, trois jours avant son terme théorique, la manifestation a été fermée…