Grâce à une programmation audacieuse, l’établissement de la place de la Madeleine attire les foules. Et rivalise désormais avec les plus grands musées. Explications.
Marc Restellini jubile. Comme un gamin à qui l’on vient d’offrir ses premiers crayons de couleur. Et pas seulement parce qu’il vient de pousser les murs de sa Pinacothèque qui atteint maintenant 5 000 mètres carrés. « Regardez comme cela fonctionne ! s’exclame-t-il, trônant entre un tableau du Tintoret et un Van Dyck. Ces deux artistes vivaient à 2 000 kilomètres de distance et, pourtant, quand il s’agit de portraiturer un notable, ils peignent la même chose : un homme majestueux avec un paysage en arrière-plan. »